Emergence de moustiques dans les zones humides à submersion temporaire

L’EID Méditerranée nous informe de relevés d’émergence de moustiques adultes dans les zones humides à submersion temporaire. Une nuisance peut donc être ressentie dans notre commune, notamment le long de la bande littorale du parking du Prévost à la cathédrale de Maguelone.

C’est après une période d’intense sécheresse que sont intervenus, dès le 12 août, des vents de mer accompagnés d’orages (14 et 17 août) qui ont submergé les zones humides à submersion temporaire. Ces conditions sont particulièrement favorables aux éclosions des œufs de moustiques Aedes caspius dont la densité, du fait de la sécheresse, était particulièrement élevée. Les services de l’EID ont aussitôt été mobilisés pour les prospections et les traitements, tant terrestres qu’aériens : plus de 700 hectares cumulés ont ainsi été traités depuis le 16 août sur le littoral héraultais entre les étangs Palavasiens et La Grande-Motte, dont plus de 93 % avec des moyens aériens. Près de 3000 ha ont été traités, dans la même période, sur l’ensemble de ses secteurs d’intervention. Toutefois, l’EID redoutait la période de vent annoncée, dont la force n’a pas toujours permis à ses aéronefs de prendre l’air dès qu’il l’aurait fallu, alors même que la réactivité dans les traitements est la clé du succès. Par ailleurs, le bio-insecticide utilisé (Bti) n’est jamais efficace à 100 %, si bien que, pour l’ensemble des raisons ci-avant, des émergences dites « résiduelles » sont intervenues, d’autant plus fortes que les densités larvaires étaient élevées.

Les résultats des évaluations menées depuis démontrent ainsi un niveau de moustiques adultes parfois notable, mais principalement localisé dans les secteurs supra. Ainsi, malgré les efforts de l’EID, des nuisances résiduelles, certes sans commune mesure avec ce qui résulterait de l’absence de traitement, sont donc possibles et pourraient être favorisées par les conditions climatiques des prochains jours.

Enfin, concernant le moustique-tigre, il est important également de souligner que ces orages et averses précédés ou suivis de période de fortes chaleurs et donc d’arrosages sont très favorables au développement de cette espèce, totalement urbaine, dans divers réceptacles jusqu’alors secs, mais très présents dans les domiciles (jardins, cours, terrasses, balcons). Les deux nuisances pourraient donc se cumuler.
Contre cette espèce, la stratégie développée à l’endroit des moustiques issus des zones humides est inopérante et la meilleure prévention est l’action individuelle et collective, consistant à gérer chez soi ses eaux domestiques. Il faut donc vider, couvrir, jeter, ranger, curer… : « Zéro éclosion, Zéro invasion ».

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