Playback FM (ou comment les médias m’ont appris à parler)

À la croisée d’un spectacle de stand-up et d’un battle de lipsync, Valentin Dilas condense 50 ans de prises de parole médiatiques en 50 minutes, rejouées sur scène dans un playback millimétré. Une expérience unique qui combine humour, satire et réflexion sur l’évolution de la culture médiatique. On pourra croiser Serge Gainsbourg, Sophie Marceau, David Pujadas ou encore Blanche-Neige, qui répondent sans le savoir à la question : Qu’est-ce qu’un bon orateur ? Et surtout, surtout, qu’est-ce qu’un discours raté ?

Le spectacle est précédé de 3 Hors Séries du 15 au 17 octobre dans les bars et lieux de la ville. Voir ci-contre.

Localisation :
Théâtre Jérôme Savary

La serpillère de Monsieur Mutt

Frotter, polir, nettoyer, attendre dans un coin, souvent seule ou à côté du balai… c’est la vie de la serpillère. Et après tout, chacun à sa place et les moutons seront bien gardés… Pourtant, il suffirait de peu, d’une danse avec elle et la voilà l’égale de la Joconde, ou du grand Nijinski. Elle glisse, saute, joue avec nous, tournoie dans les airs toute seule comme par magie, s’arrête, attend… nous attend dans l’espoir d’inventer encore d’autres danses. L’art peut être partout. Il suffit d’un pas de côté, d’un regard un peu différent, pour que les choses ne restent pas à leur place et que les moutons dansent. Ici, les enfants sont des spectateurs actifs, complices d’une œuvre éphémère à laquelle chacun pourra prendre part.

Localisation :
Théâtre Jérôme Savary, 235 Boulevard des Moures,
34750 Villeneuve-lès-Maguelone

Ceci est mon corps (nomade)

« Vous savez, la vérité d’un désir, c’est comme le feu ». Quand elle était enfant, elle n’était ni vraiment petit garçon, ni résolument petite fille. Elle était chevale sauvage. A huit ans, elle s’est prise pour Esmeralda et à neuf, elle est tombée amoureuse d’une enfant de chœur. Elle a appris, en cinquième, qu’il ne faut jamais prononcer dans la cour de récréation le mot « gouine » et au lycée que l’orgasme ne ressemble pas à ce qui est raconté dans le supplément « spécial sexe » de Elle Magazine.
À la frontière de la pop-culture, de l’auto-fiction et de la sociologie du genre, Ceci est mon corps parcourt les désirs, les violences, les joies et les aspérités qui traversent le corps d’une femme née dans les années 1990 et tente de découvrir ce qui surgit, à l’orée de la trentaine, quand ce corps devient un corps lesbien.

Localisation :
Domaine du Chapitre

L’amour n’a pas d’écailles

Spectacle pour une clowne et un musicien en quête de beauté*

C’est une fête d’adieux. Une rupture amoureuse. Ou bien : c’est une libération joyeuse et tragique. En somme, une grande fête, pleine de promesses. Adélaïde Anaconda nous invite à célébrer la rupture avec son amant. Trop petit pour sa vision de l’Amour. Tour à tour chasseuse de tigre bleu, reine du monde, ogresse affamée ou grande prêtresse de l’Amour, elle tente de lui écrire la plus belle lettre de rupture qui soit. Son désir d’absolu et des grands espaces va l’amener à supprimer l’autre – celui qui l’a trahie, qui l’a quittée, dans une apothéose de furie meurtrière… en toute innocence !

La résolution de cette quête sera une révélation, une prise de conscience de ce qu’elle mérite vraiment : le meilleur, le vrai amour, grandiose. Un avenir lumineux l’attend !

*(mais le musicien il s’en fout un peu)

Localisation :
Théâtre Jérôme Savary

Abysses

Un fils cherche à comprendre le silence de son père dans une relation où les mots font défaut. Dans une quête de renouer le dialogue, ensemble ils partent sur les côtes de Lampedusa, petite île du Sud de l’Italie, passeport d’entrée pour l’Europe devenue aujourd’hui terre promise pour des milliers de migrant·e·s.
Accompagné par les chants traditionnels siciliens de la musicienne Claire Vailler, Solal Bouloudnine incarne avec force et sensibilité les mots puissants de Davide Enia. Ce récit personnel rencontre alors celui des sauveteurs, pêcheurs, fossoyeurs… qui luttent chaque jour pour ces individus à la dérive venus chercher refuge sur le sol européen. Un texte bouleversant et criant d’humanité.

Mise en scène : Alexandra Tobelaim – Texte : Davide Enia
Avec : Solal Bouloudnine et Claire Vailler (guitare, voix)
Traduction : Olivier Favier
Composition musicale : Claire Vailler et Olivier Mellano
Scénographie : Olivier Thomas
Création lumière : Alexandre Martre
Régie son et régie générale : Emile Wacquiez

Localisation :
Théâtre Jérôme Savary

Les Petits Touts

Seul sur une île peuplée de curiosités, on s’émerveille de tous ces petits riens à côté desquels on passerait sans doute sans les voir en d’autres circonstances ! Voici un naufragé volontaire et lunaire qui s’évertue à placer en équilibre la moindre branche, le moindre caillou mais aussi du sable, des fils, de l’air, de l’écume… Il convoque de fragiles, délicates et minuscules prouesses pour épater son amie la fleur, déployant un petit cirque intérieur d’une infinie poésie et d’une immense délicatesse. Un véritable cirque forain fait de petits riens pour épater les petitous !

Localisation :
Théâtre Jérôme Savary

Café décolonial

Rencontre avec Sylvie Chalaye (Sorbonne Nouvelle) autrice de « Race et théâtre : un impensé politique » (Actes Sud), Lamine Diagne et Raymond Dikoumé, artistes du spectacle Francé, animée par Pénélope Dechaufour (Université Paul Valéry Montpellier 3) initiatrice du projet « Ecritures et scènes décoloniales : quelles modalités esthétiques, quels imaginaires scéniques« .

Localisation :
Café ludique - Le 8uit

Francé

Dans cette histoire, il y a de la place pour tout le monde, tous les humains, mais on va s’intéresser à une famille en particulier : notre petite famille française. Et comme dans toutes les familles il y a des secrets de famille, des choses que nos parents et nos grands-parents ont vécues. Il va falloir descendre à la cave, fouiller les cartons, déballer nos héritages… Lamine Diagne et Raymond Dikoumé apportent leurs regards croisés sur ce que l’on peut aujourd’hui nommer la « question noire » française. Ensemble, ils tissent un récit pour connecter leurs parcours personnels à la « grande histoire », questionner leur afro-descendance et prendre conscience des héritages de l’histoire de la colonisation qui trouvent leurs prolongements dans l’incroyable diversité de notre pays.

Localisation :
Théâtre Jérôme Savary

Ceci est mon corps

Une femme regarde une poule, et elle la fait parler. Et de ce que lui dit la poule, la femme se met à revoir sa vie organique et physique ; à partir des révélations de la poule, la pensée de la femme s’enclenche. Elle veut nommer, trouver les mots justes pour décrire l’intérieur de son corps, son corps objectivé et exposé, tout au long de sa vie, au regard des autres – parents, médecins, hommes dans la rue – son corps qu’elle va se réapproprier, pour réinventer sa manière propre d’être à soi et au monde.

Inspirée par la pensée philosophique de Tristan Garcia, Claire Engel initie un cycle de recherches en quatre temps sur nos identités singulières et collectives au travers de nos croyances. Ceci est mon corps en est la 1re création.

Localisation :
Rue des Penitents

Rien ne va plus… mais tout ira mieux

Quoi de mieux pour célébrer Rabelais qu’un banquet ? Un banquet sous chapiteau en formule cabaret !

Didier Galas, spécialiste et passionné de l’auteur de Gargantua, nous embarque dans cette aventure hors norme. « Il s’agit de questionner l’œuvre de François Rabelais, auteur de la Renaissance (période de l’Histoire dont les similitudes avec notre époque sont nombreuses) et de répondre au passage, non sans humour, à quelques interrogations actuelles sur l’avenir. En dégustant un repas savoureux, nous allons prendre du recul sur le monde contemporain ; en suivant le fil de la pensée de Rabelais, nous nous amuserons de jeux de langages et de raisonnements mêlant humour, philosophie, et spiritualité. C’est par la modernité de cette parole poétique séditieuse que nous transformerons Rien ne va plus en Tout ira mieux. »

Localisation :
Anciens ateliers, 65 Impasse des Sycomores,
34750 Villeneuve-lès-Maguelone

Concert d’orchestre à cordes

Les grands élèves des classes d’instruments à cordes (violon, alto, violoncelle et contrebasse), issus de la Cité des Arts / Conservatoire de Montpellier et de l’Université Paul Valéry, se rassemblent pour vous proposer un programme riche et varié.

Ce concert sera placé sous la direction du violoniste et chef d’orchestre Perceval Gilles, également professeur de musique de chambre à la Cité des Arts.

Localisation :
235 Boulevard des Moures,
34750 Villeneuve-lès-Maguelone

Grandes surfaces

Quand Baptiste Amann a découvert, à sa sortie, L’école du micro d’argent du groupe IAM, c’était en l’écoutant au casque audio sur l’une de ces bornes d’écoute que l’on trouvait alors dans les centres commerciaux. C’était à Avignon, en avril 1997. Il avait 11 ans. Cette expérience globale fut pour lui un choc esthétique et sensible considérable.

Grandes Surfaces part de cette expérience fondamentale et développe un monologue séquencé en 12 chapitres portant chacun le nom d’un des titres de l’album. Grandes Surfaces se présente comme une exploration des motifs de la superficialité, de la surface, doublée d’une tentative de réhabilitation de la culture « mainstream » dans le champ poétique et politique.

Grandes Surfaces est un aveu de faiblesse, une ode aux années 1990, l’expression de son désir sans cesse renouvelé de planter des graines dans du béton.

Localisation :
Domaine du Chapitre